Située entre la gare et le quartier du Plessis, la résidence Côté Court transforme l’ancien terrain de tennis désaffecté du patrimoine immobilier des chemins de fer en un véritable lieu de vie.
Le projet s’inscrit dans un tissu pavillonnaire datant de la Reconstruction. Conçu comme une continuité naturelle du quartier, le projet reprend les codes des maisons des années 50 : façades pignons, lignes sobres et matériaux intégrés, auxquels s’ajoutent des touches de bois pour un rendu chaleureux et contemporain.
La résidence est composée de 14 logements locatifs sociaux du T2 au T4. Chaque appartement profite d’une lumière traversante et est exposé Sud / Sud-Ouest. Il dispose en outre d’une entrée individuelle et d’un espace extérieur privatif (jardin, terrasse ou balcon).
Répondant à la réglementation thermique RT 2012, en vigueur lors du démarrage du chantier, la résidence bénéficie d’une isolation renforcée, d’un système de chauffage économe et de matériaux durables qui garantissent un bon confort thermique en permettant aux locataires de maitriser leurs charges.
Vu la situation de la résidence en cœur de ville et la densité de l’habitat autour, le parti pris a été de trouver des solutions pour absorber la chaleur afin de préserver les appartements l’été : une toiture blanche reflète les rayons du soleil et les débords de toit jouent le rôle de brise-soleil, protégeant à la fois les logements et les espaces extérieurs.
Sa situation en cœur de ville, proche des écoles, des services et des transports urbains, en fait un lieu de vie privilégié pour les familles. Depuis septembre 2024, 29 locataires ont emménagé dans la résidence, principalement de jeunes adultes, avec un âge moyen de 25 ans. Les familles représentent une part importante des locataires. La typologie des logements (T2 et T3) ainsi que la proximité des services répondent à leurs besoins.
Un T3 en rez-de-chaussée, accessible aux personnes à mobilité réduite, a été attribué à un locataire en situation de handicap, repéré via notre dispositif d’Examen de l’Occupation des Logements (EOL) qui permet de proposer un logement adapté en cas de reconnaissance d’un handicap ou de la perte d’autonomie.
Alors que le foncier se fait plus rare et que les demandes de logements sociaux augmentent, Silène réinvente sa manière de construire, en misant sur une densification maîtrisée qui préserve les espaces naturels.